C’est quoi une croyance ?
Quand on parle de croyance, les gens sont souvent irrités. En effet, le mot « croyance » est interprété comme « le contraire de la réalité ».
En gros si vous répondez à quelqu’un « ça c’est une croyance », il va comprendre : « ce que tu dis est faux ».
Dans le monde du développement personnel, le terme « croyance » n’est ni utilisée pour dire à quelqu’un qu’il a tort, ni dans le sens religieux du terme.
La croyance est une perception, une façon de voir les choses, une interprétation. Prenez 1000 personne qui voient la même scène, postées à des endroits différents, chacune va voir des choses différentes.
La perception est à mettre en opposition avec un FAIT. Un fait est indiscutable, les 1000 personnes voient et interprètent un fait de la même façon.
Le fait est soutenu par une mesure ou une connaissance scientifique, là où la croyance est subjective, culturelle, personnelle.
Par exemple : « il fait 30°C » c’est un fait, tout le monde est d’accord, c’est mesurable sur un thermomètre, c’est vérifié c’est indiscutable.
En revanche : « il fait super beau et bon aujourd’hui » ce n’est pas un fait, c’est une opinion contestable, car pour certains, 30°C : c’est trop chaud ! On peut également parler ici d’opinion, qui est un peu différente de la croyance, j’en reparlerai après.
Est-ce normal d’avoir des croyances ?
Nous allons poser les bases tout de suite : ON A TOUTES ET TOUS des croyances.
Oui c’est normal, c’est humain ! Nous n’avons pas de 3e œil pour voir la réalité sous toutes ses facettes. Nous ne sommes pas omniscients, nous ne sommes pas des ordinateurs.
J’aime bien cet exemple qui va vous aider à comprendre. Voyez ci-dessous le Prince William :
Quelle est la première chose que vous vous dites ?
« WOOOOOW ! C’est abusé non ? »
- Option 1 : oui, c’est carrément scandaleux ! La famille royale ne peut pas faire ça !
- Option 2 : la personne en face du Prince l’avait sûrement mérité…?
- Option 3 : et si il me manquait des infos ?
Et en effet… On ne voit pas toutes les facettes de la réalité. C’est UNE version de la réalité.
Vérifiez par vous-même !
Ce n’est pas du tout ce que nous avions imaginé ! Tout est question d’angle de vue, et de perception. Et cela s’applique à toute situation au quotidien.
Opinion ou croyance ?
Tout à l’heure j’ai prix l’exemple de la météo, là je vais vous parler de la tour Eiffel ! Dire que « la tour Eiffel est à Paris » c’est un… Un quoi ? Un fait ! Et oui, personne ne remet ça en question ! Si on ne tient pas compte de ses nombreuses répliques dans le monde.
En revanche, si je dis : « la tour Eiffel est super belle », c’est mon opinion. Et je sais pertinemment que d’autres personnes n’auront pas la même que moi.
On n’a, en général, peu de difficulté à admettre que les goûts et les couleurs sont des opinions et non des faits. Quand je dis que ma couleur préférée est le rouge, je crois que la couleur rouge est la plus belle, mais je sais que d’autres gens voient les choses différemment.
Ce qui est beaucoup subtil avec les croyances, c’est que l’on est souvent persuadé qu’il s’agit d’un fait indiscutable.
Les croyances sont des messages ancrés par nos parents ou par la société. L’ancrage est d’autant plus important si la croyance est liée à un évènement très intense, ou à de la répétition.
Ex : imaginons un ado qui lève la main en cours une fois par jour, et à chaque fois les autres élèves pouffent légèrement de rire. (répétition)
Et imaginons un deuxième ado qui participe à un cours de théâtre. Au premier spectacle, pétrifié, il oublie son texte. Pétrifié, il s’urine dessus et fuit la scène sous le tonnerre de rires de la salle. (intensité, événement unique)
Dans les 2 cas, le cerveau émotionnel de l’ado va enregistrer que : « tiens, la prise de parole en publique : c’est un danger ». Et les 2 vont peut être ancrer la croyance qu’ils sont nul en prise de parole, et que ce n’est pas pour eux.
Mais il s’agit d’une perception. Il est possible qu’un autre ado l’ait vécu totalement différemment, sans ancrer la prise de parole comme danger.
Les croyances limitantes qui nous freinent dans l’atteinte de nos objectifs
Il y a 2 type de croyance :
- Si cette croyance est aidante, c’est génial ! Moi je crois profondément que quoiqu’il arrive, j’arriverai toujours à m’en sortir.
- En revanche si cette croyance est limitante, c’est plus gênant. Par exemple si je reprends les ados de tout à l’heure, si leur rêve c’est de devenir l’un président de la république,ou acteur, ou prof… le fait de croire qu’ils ne sont pas fait pour la prise de parole en publique, ça ne va franchement pas les aider. Ils vont écraser leur rêves et ambitions avant même d’avoir essayé. Ils ne vont même plus l’envisager.
Qui a raison ou qui a tort entre la personne qui croit qu’elle va y arriver et celle qui croit qu’elle n’y arrivera pas ? Et bien en réalité, ni l’une ni l’autre ! Dans les deux cas, ce sont des croyances, et non des faits indiscutables.
La question n’est jamais de savoir si c’est vrai ou faux, mais de savoir si ça m’est utile de croire ça !
Croyance limitantes et perte de poids
Les croyances limitantes qui reviennent le plus chez mes abonnés et coachés :
- « Dans ma famille on est tous gros, DONC c’est normal que moi aussi »
- « Ne pas finir son assiette c’est gâcher et c’est mal »
- « Devenir mince, c’est devenir superficielle«
C’est juste qu’aujourd’hui, tu vois quelque chose d’une certaine façon, et le but c’est de te faire voir la chose d’une autre façon. L’objectif n’est pas de tout changer, mais de nuancer ta façon de voir les choses. En tout cas pour les sujets qui te bloquent pour avancer vers ton objectif.
Si tu perçois déjà que tu as des croyances qui te freinent, pose toi les questions suivantes :
- Depuis quand tu crois ça ? Tu avais quel âge ?
- Il s’est passé quoi ?
- D’où ça vient ? Qui t’a dit ça ?
- Sur quoi tu te bases pour croire ça ?
Cela va déjà t’aider à bouger tes perceptions. Et pour aller plus loin tu peux lire mes autres articles sur le sujet, ou m’envoyer un mail 😉
